Aujourd’hui nous venons vous dire que la journaliste Belén Parra est venue nous rendre visite au restaurant pour nous interviewer sur notre cuisine pour le journal : El Mundo.
ENTRE DOS MONS: FUSION TRÈS BIEN AVENUE
Elle, péruvien. Lui, Catalan. Chacune dans son monde (gastronome) et ensemble, dans l’Entre Dos Mons de Palamós. Face à la mer, ils rapprochent les eaux du toll qui séparent ce qu’ils veulent le plus. C’est-à-dire votre pays, votre culture et vos peuples. C’est Mila Acosta qui se trouve manifestement plus loin que le sien, mais ses plats montrent que la distance n’est pas l’oubli. Au contraire. Il n’y a probablement pas de côté de la carte de ce type de brasserie, avec dix poissons et crustacés, plus bon que ce qu’elle produit et qu’elle assiette avec tant de soin.
L’évocation est constante sur la table, ainsi que la capacité d’émocionner à partir d’un seul môle. Il suffit de partager son actuel menu de dégustation avec l’un de ses compatriotes pour se rendre compte de la précision avec laquelle Mila récompense la mémoire muette. Il en va de même pour ceux qui ont le souvenir du Pérou. Il le fait avec un produit autochtone, la lettre cite tous ses fournisseurs, mais aussi avec lequel il arrive entre ses mains après des heures de voyage en mer et en air. Pour raccourcir les speres, Mila et son couple Roger Cama ont déjà été lancés à la culture, même si ce n’est en quantités modestes.
Ils se sont rencontrés dans la cuisine de la Voie Veneto, pour laquelle ils n’ont de belles paroles que lorsqu’ils défendaient des parties différentes mais unies. Il s’agissait d’années de formation, de remise et d’engagement. Des complices regardées et révélateurs silencieux. De gros travail en récompense. Dans cet historique barcelonais, ils ont vu comment cette histoire est née. Et ils en ont un sourire. Entre Dos Mons vient de rouvrir pour affronter une autre longue saison. Sans à peine des jours de congé, Mila et Roger profitent pour mettre leur créativité au maximum dans une localité où ils font beaucoup d’offres et où ils n’ont guère de concurrence. Peu de restaurants exploitent si bien cette fusion que dans ce couple est réelle, intelligible et enrichissant. Bien que les papiers soient partagés entre cuisine et salle, on a le sentiment que l’on pourrait échanger ses lieux et rien ne se passerait. On note que les deux parties partagent des préoccupations et des objectifs, ainsi qu’un vaste bagage culinaire. Ensemble, ils aiment le pain quotidien, trempent la boue quotidiennement et brindent avec des vins empordaniens et un pisco quand il s’agit d’intervenir. La sienne est une fusion très bien avenue.